
Bah non, je ne t’ai pas oublié (en fait si, mais je suis une grosse menteuse sociopathe!)! Je profite donc d’une traversée de la France en TGV pour te raconter la fin de mes aventures sportives.
Quand je dis Fin… rien n’est jamais fini avec son corps, évidemment! C’est un travail de tous les jours. Mais pour ce post, pas de courbe de poids ou de stats, il va donc falloir que tu me crois sur parole! Pourquoi? Juste parce que je n’ai pas pour habitude de voyager avec ma balance, et avec tous les résultats de mes entraînements et bilans sportifs. Et puis, aussi parce que j’ai envie de me détacher un peu de tout ça pour parler du ressenti de l’expérience, et surtout parce que c’est mon blog est que je fais ce que je veux!
La transformation s’est amorcée entre 2 tortures de soi, entre 2 doutes profonds, 2 passages à vide comme toute personne particulièrement instable emotionnellement. Est-ce pour cela que tous les objectifs ne sont pas pleinement atteints de mon point de vue? Est-ce parce que le temps doit être mon allié et non mon ennemi? Maximator continue de me suivre, les passages à la salle sont entrés dans mes habitudes, les Burning Zones s’enchaînent. Parfois la motivation est là, parfois la lassitude ou l’obligation prennent le pas. Dans tous les cas, mon corps a besoin de temps et d’énergie supplémentaire pour retrouver un aspect acceptable à mes yeux. Être stable psychologiquement mènera sans nul doute à une stabilité physique. Je continue donc à travailler, sur tous les plans, avec quelques coups de pieds au cul bien mérités du Coach et la bienveillance et le soutien de toute l’équipe.
S’ACCEPTER COMME ON EST… ET MON CUL SUR LA COMMODE?
Je crois en fait que MA problématique est au cœur de ce seul mot « ACCEPTABLE ». Attention, je ne parle pas d’acceptation au sens litteral du terme qui pour moi s’apparente à une renonciation de ses objectifs et une contractualisation de son état à l’instant T, mais plutôt comme l’atteinte suffisante d’un objectif qui me permet d’être en accord avec mon Moi. Compliqué à comprendre? Pas tant que ça je pense.
Je vais sans doute faire dresser plus d’un cheveux sur la tête de certaines feministes, activistes ou dominatrices, mais pour moi, la réalisation de soi passe par l’atteinte des objectifs que l’on se fixe, aussi petits qu’ils soient. Si mon corps ne me convient pas ou plus, à moi de faire en sorte qu’il redevienne convenable et acceptable à MES yeux (je précise, car en aucun cas, je ne parle d’une quelconque pression sociétale, sinon j’en serais à ma 57ème chirurgie plastique pour ressembler à Charlize Theron) et non de l’accepter comme il est. Par contre, évidemment, si il ne convient pas aux autres, je lèverai mon majeur bien haut pour exprimer ma pensée profonde.

M’accepter comme je suis? Pourquoi? Dans quel but? Changer de vie, d’habitudes, de principes, de taille de vêtements?? Non, not my cup of tea! Atteindre un niveau acceptable afin de me retrouver? Là, je vote pour!

MAIS, TU ES BIEN COMME ÇA !
Le genre de phrase qui me rend hystérique! Ou « t’es mieux maintenant, avant tu étais trop si ou ça ». Bah non, je ne suis pas bien, ni mieux, je ne suis juste plus moi!!! Moi, moi, moi!!!!! MOAAAAAAAAAAA! C’est à TOI de m’accepter comme je souhaite être et non pas le contraire! Donc encourage moi, et ne sape pas mes efforts parce que cela ne te convient pas.

Avec tout ça, bien sûr je n’ai pas encore perdu le poids que je souhaitai, je n’ai pas encore retrouvé ma sérénité et mon équilibre physique (je ne te parle pas de mon équilibre psychologique car là, je crois que j’ai définitivement perdu la raison), parce que je n’arrive pas à tout sacrifier sur l’autel de l’Extrême Workout! Moi, le week-end (dès le vendredi soir donc), je mange, je bois, je vis, parce que c’est ce qui me plaît. Alors, ça prendra le temps que cela prendra pour atteindre MON objectif, mais hors de question de poser mon verre de gin tonic!

Mon train arrive enfin en gare! Tchou-Tchou à toi!