Shibari… Mon Amour!

Attention, même si ici, je parle d’art et d’esthétisme, certaines images de cet article ne conviennent pas à un public jeune, alors, t’es gentil(le), tu vires le gamin qui est collé tout le temps à côté de toi quand tu surfes sur mon blog! Au moins, je t’aurai prévenu!

J’avais envie de te faire découvrir aujourd’hui l’Art du Shibari (qui signifie attaché). Tu n’as peut-être jamais entendu parler de cette « pratique » de bondage japonais, mais plus qu’un encordage érotique, c’est avant tout, à mes yeux, un Art d’une extrême complexité, possédant de nombreuses figures très impressionnantes. Des contritions, des suspensions, des contorsions, des entrelacements, des ligotages provoquant des marques de cordes sur la peau, les seins, les cuisses, les fesses… et plus, si affinités!

Après avoir écrit un article, la semaine dernière, quelque peu féministe, certaines vont sans doute crier au scandale! Quoaaaaa??? Se faire attacher et s’imposer une telle humiliation, et peut-être même une souffrance terrible face à un mâle satisfait de sa réalisation? Héééé du calme la Wonder Woman coincée! Loiiiiiiiiin de moi l’idée de m’arrêter à l’image de soumission que peut avoir, vu de l’extérieur, l’univers du bondage. Non mais hoooooo! Surtout que toi aussi tu peux ficeler Monsieur, après tout! Haaaaa je vois ton oeil lubrique s’illuminer!

Quoiqu’il en soit, je ne m’intéresse donc pas, là, à l’aspect sexuel ou sadomasochiste de la chose (donc pas de photos en rapport, tu peux garder les yeux ouverts, ou être déçue et passer ton chemin) mais plutôt à l’aspect performance physique, psychique et esthétique. L’entrave devient, ici, libératrice, si les nœuds sont faits correctement, et si les pressions des cordes sont effectuées aux bons endroits. Ce qui fait que sur des figures de suspension par exemple, on retrouve des visages détendus, comme soulagés. Et tout cela ajoute évidemment à la beauté, et la pureté des réalisations. La complexité des nœuds et leur régularité contribue également grandement à cet aspect de maîtrise du corps et de la matière qui me tient particulièrement à cœur.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Alors, ok, j’avoue, comme tu as pu le remarquer, je suis plus sensible à des images de shibari sur modèles féminins, donc si tu veux voir ce que cela donne sur un homme, je te laisserai chercher par toi-même 😉 et toc!

Pour finir, je t’invite en particulier à découvrir l’univers de Déhène, photographe-encordeur nancéen, qui met en valeur tous les galbes de corps grâce ses techniques d’attaches et capte la beauté des émotions qui en ressort. Déhène propose également des stages d’initiation au Shibari pour les couples, si tu souhaites aller plus loin dans cette pratique.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Personnellement, cela me tente bien en fait…!

 

3 commentaires

  1. Coucou, me revoilou,
    Dans la vie, j’ai toujours aimé l’idée de larguer les amarres, défaire les liens, libérer la parole et le corps. Loin de moi, le fantasme d’être ficeler comme un rôti, même par un grand chef. Mais je dois reconnaitre que les photos sont magnifiques… Ma préférence va à « Garth night » : sublime et pleine de poésie. Donc, merci pour cette découverte même si je n’irai pas voir plus loin. Pas même avec Johnny Depp, c’est dire. J’aime trop les dénouements !

    J’aime

  2. Merci mais c’est comme dans un match de tennis. On ne joue bien que quand on a en face un très bon adversaire. Tes articles sont ton exutoire mais aussi une envie de partage, faire découvrir de belles choses, s’en rappeler des moins belles… Toujours en restant décalée, avec cette pointe d’humour acerbe et touchante… Ne lâche pas l’affaire, lâche prise parfois et surtout pas la bride de ton poney ! Oui, j’ai lu tes articles ce matin mais j’ai pas eu le temps de laisser un commentaire mais je le ferai à mon rythme… Au secours ! Bon, j’en reviens à l’essentiel : George Clooney : il boit trop de café et moi aussi… alors…

    J’aime

Tu as envie de laisser un commentaire?